Après une première version sortie au printemps 2019 et saluée pour sa proposition autonome débarrassée de tout fil, l’Oculus Quest 2 est arrivé fin 2020. Une promesse identique, mais un bond en avant en matière de puissance et de possibilités. De quoi devenir le meilleur rapport qualité-prix du secteur ? Notre réponse.
Source : Frandroid / Arnaud GELINEAU
L’Oculus Quest 2 reprend l’héritage du premier modèle et de la lignée des casques de réalité virtuelle de la firme Oculus VR, pionnière en son genre. Mais à la différence des premiers modèles ou de la concurrence actuelle, l’Oculus Quest 2 est un système autonome de réalité virtuelle, comme son aîné. Cela signifie que vous pouvez l’utiliser sans devoir trimballer un ordinateur pour le raccorder ou tout autre appareil (smartphone, console, etc.). Une moindre gêne aussi pour se mouvoir. Cela se fait-il au détriment de l’expérience ou de la puissance ? On vous dit tout.
Ce casque de réalité virtuelle nous a été prêté par la marque.
La première fois, cela fait souvent peur de voir des personnes, casque sur la tête, virevoltant dans tous les sens, armés d’étranges manettes, sans vraiment comprendre ce qu’elles sont en train de faire. Bienvenue dans la réalité virtuelle ! Ce casque est votre passeport vers un Nouveau monde. Il va proposer des expériences de jeu, de découverte, mais aussi de loisir comme des concerts ou des spectacles, vous permettre de visionner vos contenus vidéo ou photo dans un univers qui vous est propre. Il suffit de l’enfiler.
Certes alors coupé du monde extérieur, pris dans une virtualité, mais pas tout à fait. Car certaines expériences permettent aussi d’interagir avec vos amis qui ne sont pas à côté de vous, à travers du jeu en ligne ou pour regarder un film ensemble, discuter…
Source : Frandroid / Arnaud GELINEAU
Par rapport à la première mouture sortie au printemps 2019, le casque, devenu blanc, a été redessiné pour être optimisé. Même l’emballage du produit a été bouleversé… Il contient toujours le Quest 2, deux contrôleurs Touch, un socle d’espacement pour lunettes à fixer sur le casque, ainsi qu’un câble USB-C d’un mètre pour recharger l’appareil.
Les emballages des casques de réalité virtuelle Oculus Quest // Source : Frandroid / Melinda DAVAN-SOULAS
Première surprise, le système d’attaches a fortement changé. Le côté un peu plus rigide de la première version, notamment au niveau de la fixation autour de la tête, a laissé sa place à une large bande élastique de trois branches ajustable à l’arrière pour resserrer, avec le scratch sur le dessus pour gérer la profondeur. L’élastique part des deux branches en plastique latérales plus rigides. Ce choix n’est pas forcément pour le mieux.
Si, sur le dessus, cela ne change guère, l’abandon des scratches latéraux rend l’ajustement du casque moins évident en solo. Ce n’est pas forcément facile de trouver les bons réglages de la réglette pour le tour de tête et, mal ajusté à votre crâne, le casque aura tendance à beaucoup peser sur l’avant et à vous fatiguer. C’est l’un des changements induits par le nouveau design qui n’est pas pour le mieux, même si le poids a été revu à la baisse (503 g tout de même, 68 g de moins que le précédent). Il faut plusieurs utilisations pour s’y faire et, aussi, pour que l’élastique s’ajuste à votre tête.
Oculus a tout prévu et, si vous êtes gêné par la nouvelle attache, vous pouvez vous rabattre sur la sangle Elite Strap qui propose tout un système à clipser sur le casque, dont une molette à l’arrière qui ajuste bien mieux les réglages. Mais avec un coût supplémentaire (49 euros).
La sangle Elite Quest 2 pour mieux fixer le casque de réalité virtuelle // Source : Oculus
Côté aspect extérieur, on retrouve une forme similaire et, en effet, un peu plus compacte qui le rend aussi plus élégant, avec une bonne finition des matériaux. L’Oculus Quest 2 affiche 191,5 x 102 x 142,5 mm (sangle repliée) quand la première version était de 193 x 105 x 222 mm avec ses branches.
On trouve quatre capteurs sur l’avant du casque qui vont scanner en permanence l’environnement et vous permettre de vous repérer, tout en évitant les obstacles. Il y a également une prise jack pour brancher vos écouteurs sur le côté gauche, juste à côté du port USB-C repositionné à l’horizontale sous l’attache, ce qui s’avère moins gênant pour connecter le câble Oculus Link (voir plus bas) ou recharger le casque. À droite, on trouve le bouton de mise en marche et, en dessous, deux micros ainsi que la touche pour le volume.
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Les manettes Touch ont été totalement repensées. Elles sont plus ergonomiques et agréables en main. Elles se rapprochent du design des manettes Rift. Les touches et gâchettes tombent plus intuitivement sous les doigts, même pour les petites mains, avec une surface élargie et des boutons ainsi moins resserrés.
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Les contrôleurs Touch sont immédiatement reconnus par le casque à sa configuration, ce qui facilite leur usage immédiat. Ils fonctionnent avec une pile AA chacun (fournie) et leur autonomie est plutôt confortable, entre 20 et 30 heures. Surtout, si vous aviez pris les premières versions en main, vous allez apprécier la meilleure finition du cache des piles qui ne se retirent plus aussi facilement pendant que vous êtes en pleine partie de combat virtuel.
Il est aussi possible d’opter pour les contrôles avec les mains dans le menu du casque, ainsi que pour certaines applications grâce à la technologie Hand Tracking. Les interactions se font alors sans les manettes Touch, en pinçant par exemple les doigts pour valider un choix. Le pointeur apparaissant sur les écrans suit ainsi le mouvement de la main.
Le Quest 2 embarque un système audio amélioré. Il est directement intégré dans les branches du casque. Il est donc possible de se passer d’un casque audio qui viendrait faire peser un peu plus de poids sur votre tête. La qualité est bien présente et on en profite pleinement durant les expériences comme les jeux. Vous entendrez parfaitement les dialogues comme les ennemis dans votre dos.
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Le Quest 2 a troqué l’Oled pour le LCD. Mais l’écran affiche désormais une résolution de 1832 x 1920 pixels par œil. C’est une nette amélioration par rapport au Quest 1 (1440 × 1600 par œil), même si l’on perd en qualité sur les noirs et les contrastes. Pour les expériences lumineuses, ce n’est pas gênant. Si vous aimez les jeux d’horreur ou les expériences qui proposent un environnement nocturne, vous allez voir une différence.
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Si vous avez déjà testé le premier casque, vous ne constaterez pas un écart visuel dingue, au contraire. Le LCD a l’avantage de réduire les écarts entre chaque pixel (en ajoutant davantage de sous-pixels) et de limiter ainsi l’effet de grille que l’on peut avoir avec un écran si près des yeux. Oculus annonce 50 % de pixels en plus pour plus de clarté. Mais ce qui améliore aussi la qualité visuelle, c’est le passage du taux de rafraîchissement de 72 à 90 Hz avec la mise à jour de novembre 2020.
L’écran, parlons-en. Le Quest 2 a troqué les deux écrans pour une dalle unique. Cela engendre aussi un changement au niveau du réglage interpupillaire. Exit la molette d’ajustement, le casque a réduit cela à trois options fixes (58, 63 ou 68 mm). Et cela n’est pas forcément pratique. Ayant besoin d’un écart entre deux positions, j’ai dû opter pour l’une et réajuster le port du casque en conséquence.
Source : Frandroid / Arnaud GELINEAU
À noter que si vous portez des lunettes, un adaptateur à ajouter à l’intérieur du casque est prévu pour votre confort. Cependant, Oculus a également réduit légèrement la largeur de la zone écran. Si vous portez des lunettes un peu larges, vous pourriez être gênés par le contour en mousse.
Source : Frandroid / Arnaud GELINEAU
C’est désormais la plateforme Snapdragon XR2 de Qualcomm qui équipe l’Oculus Quest 2. ll s’agit d’une version adaptée d’un Snapdragon 865 pour la réalité virtuelle et la réalité augmentée qui remplace le Snapdragon 835 du premier modèle. Il est couplé à 6 Go de RAM. Cela va apporter beaucoup plus de puissance au casque (2 à 3 fois, annonce Oculus), lui permettant de faire tourner davantage de jeux gourmands, mais aussi de proposer une navigation dans le menu principal plus fluide et une définition nettement améliorée. Certains jeux y gagnent en rendu.
L’affichage de votre hub d’arrivée, représentant au choix un paysage ou un intérieur, profite d’ailleurs de cette puissance pour donner une sensation de mouvements plus naturelle lorsque vous tournez la tête pour tout apercevoir, afficher les informations, lancer des vidéos, etc.
L’Oculus Quest 2 est proposé en deux configurations : 64 ou 256 Go. Il n’y a que 100 euros d’écart entre les deux versions. Si la première peut s’avérer amplement suffisante pour la majorité des utilisateurs, vous aurez l’occasion de voir venir avec plus de stockage avec la seconde option.
L’Oculus Quest 2 a un avantage non négligeable : il n’a pas besoin de caméras de détection à installer pour pouvoir fonctionner. Il suffit donc de sortir le casque de sa boîte, de le mettre, l’allumer et le configurer pour s’en servir. Et cela, quel que soit l’endroit où vous vous trouvez.
À l’allumage, l’interface va vous demander de connecter votre compte Facebook si vous en avez un ou bien d’en créer un. C’est l’un des nouveaux points un peu polémiques dus au rachat de l’entreprise par le réseau social qui veut maximiser les interactions entre ses services et produits. Si vous aviez préalablement un compte Oculus, vous pouvez toujours vous en servir pour vous connecter. Mais passé le 31 décembre 2022, vous devrez basculer vers votre compte Facebook pour pouvoir continuer à vous en servir avec l’intégralité du support technique.
Source : Frandroid / Arnaud GELINEAU
Il faut avouer que si vous utilisez habituellement votre compte Facebook, tout est simplifié et les réglages sont faits rapidement (identifiants, nom, prénom, services, apps si elles sont existantes, liste de contacts…). Vous n’avez plus qu’à connecter le casque à votre réseau Wi-Fi et à aller ensuite dans le store pour charger les jeux, expériences et applications de votre choix.
Pour bien profiter de votre casque de réalité virtuelle, il vaut mieux avoir de l’espace autour de vous. Oculus conseille un minimum de 2 x 2 m, mais plus votre zone sera restreinte, plus vous pourrez être frustré dans des jeux qui demandent un peu de mouvement. Cela reste néanmoins suffisant pour bon nombre d’expériences.
Grâce à son système de caméras réparties sur l’avant du casque, vous allez pouvoir définir votre aire de jeu grâce à la technologie Roomscale. Elle va ainsi tenir compte des recoins, des meubles et autres objets. Une véritable bénédiction pour profiter pleinement de son Quest 2. Sur votre écran, les capteurs affichent votre environnement, et grâce aux contrôleurs Touch, vous allez pointer le sol pour parfaitement délimiter la zone (ou avec vos mains, mais c’est un peu moins pratique). Un grillage (Guardian) apparaîtra ensuite pour vous afficher à l’écran les limites de sécurité (en rouge, arrêtez-vous !), histoire de ne pas se retrouver à heurter la table ou le mur.
La fonction Passtrough+, qui affiche dans votre casque votre environnement façon caméra de surveillance, permet ainsi de « revenir dans le monde réel » à tout moment. Elle s’utilise lors de la configuration de la zone, mais aussi si vous commencez à sortir du Guardian. Les capteurs repassent automatiquement en mode caméras. Vous pouvez aussi y accéder d’une double tape sur le côté de votre casque. Idéal notamment si votre téléphone se met à sonner ou que vous sentez quelque chose entrer dans votre aire de jeu.
À noter qu’un Roomscale stationnaire est aussi proposé pour définir une aire de jeu autour de vous. Vous vous retrouvez alors au centre d’un cercle. Cela s’appliquera notamment aux expériences qui ne nécessitent pas d’être en mouvement ou durant lesquelles vous pourrez même être assis.
Comme sur le Quest 1, la qualité de suivi des mouvements est excellente et réactive. Sur votre écran, les Touch vont indiquer un pointeur pour valider un choix dans un menu, prendre une direction dans un jeu. Les joysticks et gâchettes viennent à votre secours pour des gestes plus intuitifs et naturels. Nous n’avons quasiment jamais subi de perte de connexion avec les contrôleurs, ou bien cela n’excédait pas la seconde avant qu’ils ne se remettent dans le bon sens de la marche. Vous pouvez être debout, accroupi, assis, vous retourner ou simplement vous baisser pour attraper des objets et les capteurs répercutent virtuellement vos mouvements dans le même timing.
Source : Frandroid / Arnaud GELINEAU
Il en va de même pour le contrôle gestuel, qui n’est pas encore utilisable pour tout, mais assez pratique. C’est peut-être l’exercice qui demande le plus de maîtrise pour que les
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